Sous uniforme allemand

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De l’engagement dans la LVF à la bataille de Berlin, mémoires d’un jeune Français parti combattre sur le front de l’Est.

DISPONIBLE A PARTIR DU 10 MAI 2018.

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En février 1943, déterminé à participer à la lutte contre le communisme sur le front de l’Est, Jean-Marie Croisile signe son engagement au sein de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme. Un choix qui le conduira plus tard à intégrer la 33e Division SS Charlemagne avec laquelle il participera à la défense de Berlin. À l’automne 1943, c’est au tour de son jeune frère, Alain Croisile, puis de leur père, Jean Croisile, de signer un engagement au sein de la Waffen-SS.
À la lumière de l’histoire, il s’agit d’un choix indéfendable qui les conduira à la fin de la guerre à affronter la Haute Cour de Justice de Colmar pour avoir « sciemment accompli des actes de nature à nuire à la défense nationale. » Au vu de l’histoire familiale, il s’agit d’un choix d’autant plus incompréhensible que le père, Jean Croisile, est un ancien héros de la guerre de 1914-1918, cinq fois blessé dans les combats, dont trois fois à Verdun, mais aussi un vétéran de la campagne de 1940 au cours de laquelle il s’est encore battu vaillamment contre l’ennemi allemand.
« Je puis assurer, en toute conscience, que malgré nos pauvres moyens matériels, j’ai toujours résisté face à l’ennemi, de toutes mes forces, et s’il y avait eu en France plus de “résistants” à ce moment-là [mai 1940], il est bien certain que les événements auraient pris une tout autre tournure », déclarait d’ailleurs Jean Croisile aux jurés chargés de le juger en 1945.
Construit autour du récit inédit de Jean-Marie Croisile, et complété par différentes recherches qui permettent de retracer le parcours de cette famille depuis les années 1900 jusqu’à son procès devant la Haute Cour de Justice de Colmar, Sous uniforme allemand dévoile pour la première fois, sans romantisme ni emphase, ce que fut le cheminement complet de ces hommes qui firent le choix d’aller combattre sur le front de l’Est et la réalité de ce qu’ils vécurent.